Le contact, c'est l'appréciation des différences

Frederick "Fritz" Perls

J'ai vu pour vous (et un peu pour moi aussi) :

Je suppose que cette semaine, la majorité du public va plutôt se tourner vers Inception, dont le matraquage médiatique n'aura pas échappé à un Aborigène d'Australie du XVIIIème siècle (mais tout de même un peu en avance sur son temps). En tant que petit-ado-frustré-faux-rebelle-qui-veut-rien faire-comme-tout-le-monde, je me suis donc plutôt dirigé vers cette immense salle peuplée par une petite vingtaine de personne, la majorité ressemblant fort à des quadragénaires professeures d'espagnols. Le but du jour sera donc de vous prouver qu'on est pas forcé d'appartenir à cette caste sociale pour trouver ce film tout simplement génial.

Sont-i' pas mignons ?

Daniel a trente-quatre ans, aime allez voir des match de basket en famille, est trisomique, diplomé universitaire et travaille dans un centre social à Séville (cherchez ce qui sort de l'ordinaire... oui bravo ! mais qui va encore voir du basket de nos jours, tss !). C'est dans ce centre social qu'il fait la connaissance de Laura qui elle est parfairement normal (entendez par là, elle ne va pas voir du basket).
Alors le film va-t-il tomber dans la comédie romantique basique et soporifique ? Non.
Va-t-il tomber dans un pathos barbant de film d'auteur où il se passe que dalle pendant dix minutes d'affilées ? Non.
Bourré d'humour (et de quelques rares scènes un peu crues), ce film génial vous fait autant rire que réfléchir, tout en étant véritablement très émouvant (entendez par là : on ne s'attache pas aux personnages de cette comédie romantique à cause des violons du fond sonore, d'ailleurs je ne crois pas qu'il y en ait).
Bref, allez-y sans hésiter, vous passerez un très très bon moment et ne regretterez pas le prix de votre billet (sans supplément étant donné qu'il n'y a pas besoin de ces lunettes 3D qui coûtent la peau du cou).

Sur ce, je vous laisse avec cet extrait qui surgit assez tard dans le film mais résume, à mon avis, très bien son esprit "c'est pas parce qu'on parle d'un sujet grave qu'on peut pas rigoler".